Comment avez-vous commencé le street art ?
Je peins depuis maintenant plus d’une vingtaine d’années, j’ai commencé sur papier, puis j’ai fait mes premières armes sur les murs de la voie ferrée d’Orléans. Et de fil en aiguille, de rencontre en rencontre, en partage, en expérience mon style s’est affirmé, ma technique a évolué. Je cherche toujours à me renouveler, je n’ai pas un style unique.
Je me suis lancé dans les persos et les animaux il y a trois ans environ. J’ai encore beaucoup à faire, à découvrir, à apprendre. Bref : la quête est infinie.
Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est vraiment de rendre hommage à la nature et à ses habitants : les animaux !
Dans mon travail de plasticien, j’utilise la « nature morte » (taxidermie, trophée de chasse, crâne récupéré…) comme base, ensuite je « m’amuse » à détourner, magnifier ou bien ridiculiser ces animaux, c’est une manière de sensibiliser les gens à la nature, au respect et à la préservation des espèces menacées…
Comment voyez-vous le street art aujourd’hui ?
Pour moi, le « street art » ne veut plus dire grand chose, c’est un peu fourre tout. Je me contente de faire ce que j’aime, sans trop me poser de questions, étiquettes ou pas, je m’en moque. Bien sûr, je suis actif dans la rue : collages, stickers, graffs vandals mais ce qui m’importe c’est avant tout l’expression, ce sentiment de liberté qui nous lie tous, peintres, muralistes, vandals, etc.
Avez-vous un projet qui vous tient à cœur ?
Le projet qui me tient à coeur en ce moment serait de pouvoir réaliser un gros mur à la manière d’une toile, c’est à dire très élaboré, très réfléchis et préparé, un peu de patience et ça se fera.
Un petit mot pour le festival Street’Art’Magnac ?
J’ai hâte d’y être!
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Crédit photo : Kput
